









La 𝟕𝐞̀𝐦𝐞 𝐄́𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐀𝐑𝐂𝐎𝐌 𝐌𝐄𝐑𝐈𝐓𝐄 𝐀𝐖𝐀𝐑D𝐒 𝐆𝐔𝐈𝐍𝐄́𝐄 s’est tenue le samedi 22 février 2025, réaffirmant l’engagement de cet événement prestigieux à promouvoir la méritocratie en Guinée et en Afrique. Cette édition a récompensé 40 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒂𝒍𝒊𝒕𝒆́𝒔 𝒆𝒕 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒑𝒓𝒊𝒔𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒐𝒏𝒕 𝒎𝒂𝒓𝒒𝒖𝒆́ 𝒍’𝒂𝒏𝒏𝒆́𝒆 2024 par leurs contributions exceptionnelles au développement de la société.
Placée sous le thème : «𝗖𝗲́𝗹𝗲́𝗯𝗿𝗼𝗻𝘀 𝗹’𝗘𝘅𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲, 𝗜𝗻𝘀𝗽𝗶𝗿𝗼𝗻𝘀 𝗹’𝗔𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 », cette cérémonie a rendu hommage à l’engagement, à l’innovation et à l’impact positif des lauréats dans leurs domaines respectifs. Elle vise à valoriser le mérite et à stimuler l’excellence en Guinée et sur l’ensemble du continent africain.
Parmi les personnalités honorées lors de cette édition, 𝐘𝐚𝐲𝐚 𝐊𝐀𝐈𝐑𝐀𝐁𝐀 𝐊𝐀𝐁𝐀, 𝐆𝐚𝐫𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐜𝐞𝐚𝐮𝐱, 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐉𝐮𝐬𝐭𝐢𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐃𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐇𝐨𝐦𝐦𝐞, s’est particulièrement distingué en recevant 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐢𝐱 𝐝𝐮 𝐌𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐌𝐚𝐧𝐚𝐠𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐉𝐮𝐬𝐭𝐢𝐜𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐌𝐨𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐉𝐮𝐝𝐢𝐜𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬.
𝐂𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐭𝐢𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐭𝐢𝐠𝐢𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐫𝐞́𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐞𝐟𝐟𝐢𝐜𝐚𝐜𝐢𝐭𝐞́, 𝐬𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐧𝐨𝐯𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐚𝐢𝐧𝐬𝐢 𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐮 𝐫𝐚𝐲𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐣𝐮𝐝𝐢𝐜𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞. 𝐆𝐫𝐚̂𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐬𝐨𝐧 𝐥𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬𝐡𝐢𝐩 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐬𝐨𝐧 𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞 𝐣𝐮𝐝𝐢𝐜𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐠𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞𝐧, 𝐘𝐚𝐲𝐚 𝐊𝐀𝐈𝐑𝐀𝐁𝐀 𝐊𝐀𝐁𝐀 s’affirme comme un acteur clé du développement institutionnel du pays.
En reconnaissant ses efforts constants pour renforcer l’efficacité et améliorer l’accessibilité de la justice, cette récompense consacre son rôle de leader inspirant et visionnaire. Sa démarche innovante contribue non seulement à moderniser les institutions judiciaires, mais aussi à renforcer l’État de droit et à promouvoir la justice équitable en Guinée.
𝑺𝒆𝒓𝒗𝒊𝒄𝒆 𝑪𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝑹𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝑬𝒙𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 / 𝑴𝑱𝑫𝑯
𝑳𝒆 𝑮𝒂𝒓𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑺𝒄𝒆𝒂𝒖𝒙, 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑱𝒖𝒔𝒕𝒊𝒄𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝑫𝒓𝒐𝒊𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍’𝑯𝒐𝒎𝒎𝒆, 𝒀𝒂𝒚𝒂 𝑲𝒂𝒊̈𝒓𝒂𝒃𝒂 𝑲𝑨𝑩𝑨, a effectué ce lundi 24 février 2025 une visite inopinée sur le chantier de rénovation et d’extension de la Maison Centrale de Conakry. Accompagné de plusieurs membres de son cabinet, il a inspecté l’avancement des travaux de finition et procédé à la réception de neuf conteneurs de matériel destiné à améliorer les conditions de détention.
𝗣𝗮𝗿𝗺𝗶 𝗰𝗲𝘀 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗽𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀, 𝘀𝗶𝘅 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲𝗻𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗶𝘁𝘀 𝗲𝘁 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝘁𝗲𝗹𝗮𝘀 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗼𝗻𝘁 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗿𝗲́𝗰𝗲𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲́𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗿𝗲́𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗠𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗖𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗮𝗸𝗿𝘆 𝗲𝘁 𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗖𝗼𝘆𝗮𝗵. 𝗖𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗶𝗻𝗶𝘁𝗶𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲 𝘀’𝗶𝗻𝘀𝗰𝗿𝗶𝘁 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗼𝗹𝗼𝗻𝘁𝗲́ 𝗮𝗳𝗳𝗶𝗿𝗺𝗲́𝗲 𝗱’𝗵𝘂𝗺𝗮𝗻𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝘁𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝗻 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲.
Au cours de sa visite, le Ministre a souligné l’implication constante de son département dans le suivi des travaux et l’application de la vision du 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑𝐞́𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐥𝐞 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐎𝐔𝐌𝐁𝐎𝐔𝐘𝐀. Il a insisté sur le fait que « la justice est la boussole » et que chaque détenu doit voir ses droits respectés.
Dans cette dynamique, il a été procédé à la réception provisoire d’un deuxième bâtiment de la prison, conçu pour accueillir 750 pensionnaires dans des conditions modernes. Ce nouvel édifice, équipé de cellules aérées, de plafonniers et de toilettes internes modernes, témoigne de l’engagement des autorités à transformer les établissements pénitentiaires en véritables centres de rééducation sociale.
Le ministre Yaya Kaïraba KABA a également insisté sur la nécessité pour les détenus de bénéficier d’un minimum de confort, affirmant que la prison ne doit pas être un « mouroir » mais plutôt un cadre propice à la réflexion et à la réhabilitation.
À travers cette visite et ces équipements, le gouvernement réaffirme sa volonté d’inscrire la justice dans une dynamique d’amélioration continue des conditions de détention. La distribution des 3 000 lits, de draps et matelas s’inscrit dans cette politique d’humanisation du milieu carcéral, tout en rappelant que la privation de liberté ne doit pas être synonyme d’indignité.
Loin des discours, cette démarche traduit une action concrète en faveur du respect des droits des détenus et marque une étape supplémentaire dans la réforme du système pénitentiaire guinéen.
𝑺𝒆𝒓𝒗𝒊𝒄𝒆 𝑪𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝑹𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝑬𝒙𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 / 𝑴𝑱𝑫𝑯
Koweït, 11-12 février 2025 – L’État du Koweït a accueilli un Forum de Haut Niveau consacré à la Cour Islamique Internationale de Justice (CIIJ), rassemblant les délégués des États membres de 𝒍’𝑶𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑪𝒐𝒐𝒑𝒆́𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑰𝒔𝒍𝒂𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆 (𝑶𝑪𝑰). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques visant à encourager la ratification du statut de la Cour afin d’assurer son opérationnalisation.
Lors de cette dernière journée de travail, les participants ont unanimement exprimé leur gratitude à l’État du Koweït ainsi qu’au Secrétariat exécutif de l’OCI pour l’accueil chaleureux réservé aux délégués. Les discussions ont porté sur l’importance d’accélérer la signature et la ratification du statut de la CIIJ, en s’appuyant sur les 𝗿𝗲́𝘀𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗻° 𝟭𝟭/𝟯-𝗣𝗢𝗟 (𝗜𝗦) 𝗱𝗲 𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 𝟭𝟵𝟴𝟳 𝗲𝘁 𝗻° 𝟱/𝟱𝟬-𝗟𝗢 𝗱𝘂 𝟮𝟵-𝟯𝟬 𝗮𝗼𝘂̂𝘁 𝟮𝟬𝟮𝟰, afin de renforcer le rôle de la justice dans les pays islamiques.
Dans son discours d’ouverture, 𝒍𝒆 𝒗𝒊𝒄𝒆-𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒖 𝑪𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒍 𝒔𝒖𝒑𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒂𝒈𝒊𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒅𝒖 𝑲𝒐𝒘𝒆𝒊̈𝒕, 𝒍𝒆 𝒋𝒖𝒈𝒆 𝑺𝒂𝒍𝒆𝒉 𝑨𝒍-𝑹𝒂𝒒𝒅𝒂𝒏, a mis en avant l’importance de cette rencontre comme un espace privilégié d’échanges sur les questions juridiques majeures des pays islamiques. Il a rappelé le rôle pionnier du Koweït dans les efforts menant à la création de la Cour, ainsi que son engagement à favoriser le dialogue et la coopération entre les institutions judiciaires des États membres.
De son côté, 𝒍𝒆 𝒗𝒊𝒄𝒆-𝒎𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑨𝒇𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒆́𝒕𝒓𝒂𝒏𝒈𝒆̀𝒓𝒆𝒔, 𝒍’𝒂𝒎𝒃𝒂𝒔𝒔𝒂𝒅𝒆𝒖𝒓 𝑪𝒉𝒆𝒊𝒌𝒉 𝑱𝒂𝒓𝒓𝒂𝒉 𝑱𝒂𝒃𝒆𝒓 𝑨𝒍-𝑨𝒉𝒎𝒂𝒅 𝑨𝒍-𝑺𝒂𝒃𝒂𝒉, a souligné que la mise en place effective de la Cour représente une étape décisive vers la consolidation de la justice et de l’État de droit dans l’espace islamique. Il a rappelé que les initiatives en faveur de la CIIJ remontent au troisième Sommet islamique à La Mecque en 1981, avec une avancée majeure lors du cinquième Sommet islamique de 1987, au cours duquel le Koweït a été désigné comme siège officiel de la Cour.
La Guinée était représentée par 𝑴𝒆 𝑩𝒊𝒍𝒍𝒚 1 𝑲𝒆𝒊̈𝒕𝒂 𝒆𝒕 𝑴𝒂𝒎𝒂𝒅𝒊 𝑫𝒊𝒂𝒘𝒂𝒓𝒂, 𝒓𝒆𝒔𝒑𝒆𝒄𝒕𝒊𝒗𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝑪𝒉𝒆𝒇 𝒅𝒆 𝑪𝒂𝒃𝒊𝒏𝒆𝒕 𝒆𝒕 𝑪𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒓 𝑱𝒖𝒓𝒊𝒅𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒖 𝑮𝒂𝒓𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑺𝒄𝒆𝒂𝒖𝒙, 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑱𝒖𝒔𝒕𝒊𝒄𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝑫𝒓𝒐𝒊𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍’𝑯𝒐𝒎𝒎𝒆, 𝒀𝒂𝒚𝒂 𝑲𝒂𝒊̈𝒓𝒂𝒃𝒂 𝑲𝒂𝒃𝒂. Ces représentants ont apporté des contributions significatives aux discussions, témoignant de l’engagement de la Guinée en faveur de la promotion d’une justice équitable et accessible dans l’espace de l’OCI.
Des perspectives prometteuses pour la justice islamique.
𝑳’𝒂𝒎𝒃𝒂𝒔𝒔𝒂𝒅𝒆𝒖𝒓 𝒀𝒐𝒖𝒔𝒔𝒆𝒇 𝑨𝒍-𝑫𝒐𝒃𝒆𝒂𝒚, 𝒔𝒆𝒄𝒓𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒈𝒆́𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒍 𝒂𝒅𝒋𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒂𝒖𝒙 𝒂𝒇𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒍𝒊𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍’𝑶𝑪I, a félicité les efforts conjoints du Secrétariat général de l’OCI et du gouvernement koweïtien dans l’organisation de ce forum. Il a insisté sur l’importance de mobiliser des experts internationaux du droit et des affaires judiciaires pour mener à bien les discussions et recommandations issues de cette rencontre.
L’ensemble des délégués ont exprimé leur espoir que cette initiative aboutira à des recommandations concrètes visant à renforcer la justice et à promouvoir l’égalité et l’équité entre les États membres. L’opérationnalisation de la Cour Islamique Internationale de Justice marquera une avancée historique dans l’architecture juridique islamique et internationale, garantissant un cadre judiciaire efficace pour la résolution des différends entre les nations musulmanes.
𝑺𝙚𝒓𝙫𝒊𝙘𝒆 𝑪𝙤𝒎𝙢𝒖𝙣𝒊𝙘𝒂𝙩𝒊𝙤𝒏 𝒆𝙩 𝙍𝒆𝙡𝒂𝙩𝒊𝙤𝒏𝙨 𝙀𝒙𝙩𝒆́𝙧𝒊𝙚𝒖𝙧𝒆𝙨 / 𝙈𝑱𝘿𝑯
Dans le cadre de la réforme du système judiciaire en Guinée, le 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑱𝒖𝒔𝒕𝒊𝒄𝒆, 𝑮𝒂𝒓𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑺𝒄𝒆𝒂𝒖𝒙, 𝒀𝒂𝒚𝒂 𝑲𝒂𝒊̈𝒓𝒂𝒃𝒂 𝑲𝑨𝑩𝑨, a effectué une visite d’immersion dans les préfectures de Yomou et Beyla. Cette mission, qui s’inscrit dans la dynamique impulsée par le gouvernement dirigé par le 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝑨𝒎𝒂𝒅𝒐𝒖 𝑶𝒖𝒓𝒚 𝑩𝑨𝑯 depuis le 5 février 2025, vise à renforcer la transparence et l’efficacité des institutions publiques.
Lors de cette immersion, le ministre a inspecté les palais de justice et les maisons d’arrêt des deux préfectures. Les constats faits sur le terrain sont préoccupants : parmi une trentaine de détenus, plusieurs étaient incarcérés de manière illégale, sans aucun fondement juridique. Le Garde des Sceaux a relevé des irrégularités, notamment des détentions arbitraires et des erreurs judiciaires.
Face à cette situation, des mesures immédiates ont été prises. Plusieurs détenus ont été libérés, parmi lesquels une femme emprisonnée pour des faits qui ne la concernaient pas directement et un mineur incarcéré avec son employeur à la suite d’une affaire impliquant un billet de banque suspect. À Beyla, trois autres citoyens détenus illégalement depuis plusieurs mois ont également recouvré la liberté.
Au-delà de la résolution de ces cas urgents, le Ministre de la Justice a souligné la nécessité de moderniser les infrastructures judiciaires, notamment à Yomou, où la Justice de paix fait face à d’importants défis structurels. La reconstruction et la modernisation de cette juridiction sont désormais une priorité pour les autorités judiciaires, qui s’engagent à offrir aux acteurs du système judiciaire des installations adaptées et fonctionnelles.
L’initiative d’immersion gouvernementale menée sous l’impulsion du 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝑨𝒎𝒂𝒅𝒐𝒖 𝑶𝒖𝒓𝒚 𝑩𝑨𝑯 marque un tournant décisif dans la modernisation du système judiciaire guinéen. En mettant en lumière des dysfonctionnements et en apportant des solutions immédiates, ces visites permettent une meilleure gestion des institutions publiques et renforcent la confiance des citoyens dans la justice.
Les actions de 𝐘𝐚𝐲𝐚 𝐊𝐚𝐢̈𝐫𝐚𝐛𝐚 𝐊𝐀𝐁𝐀, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, notamment la libération des détenus injustement emprisonnés et la réhabilitation des infrastructures judiciaires, traduisent la volonté ferme du gouvernement d’instaurer un système judiciaire plus équitable, transparent et efficace au service de tous les Guinéens.
𝑺𝒆𝒓𝒗𝒊𝒄𝒆 𝑪𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝑹𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝑬𝒙𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 / 𝑴𝑱𝑫𝑯
La campagne de collecte des condamnations définitives dans les juridictions du ressort de la Guinée Forestière a été officiellement clôturée ce vendredi 7 février 2025 lors d’une cérémonie marquante au Tribunal de Première Instance de N’Zérékoré. Cet événement s’inscrit dans le cadre ambitieux de la digitalisation du processus de délivrance des casiers judiciaires, un projet piloté par la Direction Centrale du Casier Judiciaire Central du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.
Présidé par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Yaya Kairaba Kaba, en présence des autorités judiciaires et sécuritaires locales, cet acte témoigne de la volonté du gouvernement de moderniser le secteur judiciaire du pays et de renforcer l’accès à la justice pour tous les citoyens. Il s’agit là d’une étape déterminante après la réussite de missions similaires dans les régions de la Basse, Moyenne et Haute Guinée.
Au total, ce sont 11 377 décisions judiciaires qui ont été recensées et numérisées à travers tout le territoire national, réparties entre la Haute Guinée (3 217 décisions), la Moyenne Guinée (2 749 décisions), la Basse Guinée (2 296 décisions) et la Guinée Forestière (3 115 décisions). Ces données seront désormais intégrées dans une plateforme digitale centralisée, permettant une gestion plus rapide et plus transparente des informations judiciaires.
Lors de son discours, Mamadou Saliou Diakité, président du Tribunal de Première Instance de N’Zérékoré, a salué les efforts du gouvernement pour renforcer l’État de droit en Guinée. Il a rappelé que ce processus faisait partie d’une série de réformes ambitieuses, notamment dans les secteurs social, économique et politique, avec la justice au cœur de ces changements. Il a exprimé sa gratitude envers les autorités nationales et les acteurs locaux pour leur engagement sans faille.
Le Directeur Général du Casier Judiciaire Central, Boubacar Baldé, a également souligné l’importance de cette initiative, affirmant que la collecte des condamnations définitives dans les juridictions était une étape essentielle pour la création d’un casier judiciaire informatisé et sécurisé. Ce système facilitera la délivrance rapide et sécurisée des casiers judiciaires, tout en contribuant à la lutte contre la fraude administrative et l’usurpation d’identité.
« Cependant, la fin de cette mission ne marque pas la fin du chemin. Au contraire, elle constitue une étape cruciale dans un processus plus large de réforme judiciaire. Nous devons maintenant :
• Finaliser l’intégration des données dans la plateforme digitale,
• Former les agents aux nouvelles procédures,
• Et garantir la sécurité et la confidentialité des informations contenues dans le système. Je profite de cette occasion pour demander à tous les chefs des juridictions ainsi qu’aux chefs de greffe de prendre toutes les dispositions pour transmettre le bulletin B1 de chaque condamné à la juridiction de lieu de naissance de l’intéressé. »
Le garde des Sceaux, Yaya Kairaba Kaba, a, pour sa part, insisté sur l’importance de la digitalisation pour rendre la justice plus accessible, transparente et efficace. Selon lui, ce projet ne représente pas seulement une modernisation technologique, mais une véritable révolution dans la gestion des informations judiciaires, permettant à la justice de mieux répondre aux attentes des citoyens tout en luttant contre la corruption.
« La digitalisation que nous mettons en œuvre aujourd’hui est bien plus qu’une simple modernisation technologique. C’est une révolution dans notre manière de rendre la justice, de la rendre plus rapide, plus fiable, et surtout plus accessible à tous. Elle permet de lutter contre la corruption, d’améliorer la transparence et de faciliter la gestion des affaires judiciaires à tous les niveaux. Grâce à l’automatisation et à la numérisation, les citoyens pourront désormais obtenir leur casier judiciaire de manière rapide et sécurisée, ce qui est un pas décisif vers une justice plus équitable. »
Le ministre a également souligné que la mise en place d’un système électronique de gestion des casiers judiciaires favorisera la traçabilité des données et l’efficacité administrative, tout en garantissant la sécurité et la confidentialité des informations.
Idrissa Baldé, responsable des opérations à la Direction Générale du Casier Judiciaire Central, a rappelé que la mission avait rencontré plusieurs défis, notamment l’archivage des données dans certaines juridictions, où le manque d’infrastructures appropriées compliquait la conservation des dossiers. Toutefois, il a exprimé sa satisfaction quant aux résultats obtenus et a souligné la fiabilité des données collectées, qui seront désormais centralisées dans un système numérique.
Abdoulaye Komah, Procureur de la République près du tribunal de Première Instance de N’Zérékoré, a ajouté que ce projet de centralisation des données facilitera non seulement le travail des magistrats, mais réduira également la souffrance des citoyens en permettant une délivrance rapide des actes judiciaires. Il a salué l’impact positif que cette initiative aura sur la transparence et l’efficacité de l’administration judiciaire.
La cérémonie de clôture à N’Zérékoré marque ainsi un jalon dans un processus plus large de réforme judiciaire en Guinée. Les autorités, tant nationales que locales, se sont engagées à poursuivre cette transformation, convaincues que la digitalisation est un levier essentiel pour offrir aux citoyens une justice plus moderne, plus accessible et plus fiable. En clôturant cette mission, le ministre Yaya Kairaba Kaba a réaffirmé l’engagement du ministère à poursuivre ses efforts pour étendre la digitalisation à d’autres régions du pays, dans l’objectif de renforcer la confiance du peuple guinéen dans ses institutions et de garantir un accès à la justice plus équitable pour tous.
La clôture de la collecte des condamnations définitives à N’Zérékoré, marquée par la numérisation des données judiciaires, symbolise un tournant dans le processus de modernisation du système judiciaire guinéen. Cette initiative, qui s’inscrit dans une volonté politique forte de renforcer l’État de droit, démontre l’engagement des autorités à garantir une justice plus accessible, transparente et efficace pour tous les citoyens.
Le travail accompli jusqu’à présent, bien que significatif, n’est qu’une étape vers un avenir où la digitalisation transformera en profondeur les pratiques judiciaires, facilitant l’accès à l’information et renforçant la confiance des citoyens dans leur système judiciaire. Avec la persévérance des acteurs judiciaires et l’implication des autorités, ce modèle devrait inspirer d’autres réformes à travers le pays, apportant ainsi une nouvelle ère de gouvernance plus juste et plus équitable pour les générations futures.
Service Communication et Relations Exterieures / MJDH
Le 31 janvier 2025 a été marqué par une cérémonie solennelle à la salle d’audience du Tribunal Ad hoc du procès des événements du 28 septembre 2009, où l’ensemble du corps judiciaire a présenté ses vœux de Nouvel An au Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Yaya Kairaba Kaba. Cette tradition, qui se perpétue chaque année, a permis aux acteurs clés du secteur judiciaire guinéen de faire une rétrospective des avancées réalisées tout en mettant en lumière les défis à relever pour l’avenir.
Au cœur de la cérémonie, plusieurs représentants des différentes professions judiciaires ont pris la parole pour exprimer leurs vœux et leurs préoccupations.
La Fédération Syndicale Professionnelle de la Justice, par la voix de son secrétaire général Mamadou Matho Camara, a salué les efforts du Garde des Sceaux pour atteindre un taux de réalisation de 62 % du Plan d’Action Opérationnel en 2024. Cependant, ce même syndicat a insisté sur la nécessité d’améliorer les conditions de travail des employés du ministère de la Justice, notamment en ce qui concerne la dotation en moyens de transport et la création d’une caisse sociale pour soutenir les travailleurs confrontés à des situations difficiles.
Les Commissaires-Priseurs, représentés par leur président Alhoussein Sidibé, ont eux aussi exprimé leurs remerciements pour les conseils et le soutien reçus du ministère. Ces derniers ont souligné la nécessité de renforcer l’accompagnement du gouvernement dans le cadre de la modernisation de leur profession
Les notaires, à travers leur président Me Kandet Oumar Camara, ont mis en avant les réformes en matière de partenariat international et de formation, tout en insistant sur les difficultés liées à l’absence d’infrastructures adaptées et à l’absence de réponse concernant leur demande d’ouverture de bureaux annexes en province.
Les avocats, quant à eux, représentés par le bâtonnier Me Mamadou Souaré Diop, ont abordé la question des dysfonctionnements persistants au sein des juridictions, tels que les délais de procédure trop longs et le manque de réactivité des juges. Ils ont également insisté sur la nécessité de renforcer les droits de l’homme, en particulier en ce qui concerne la justice pénale et les enquêtes en cours sur des disparitions.
La Chambre des Huissiers de Justice, par son président Me Aboubacar Camara, a souligné l’importance de continuer à renforcer l’effectivité de l’exécution des décisions de justice et à poursuivre la formation continue des huissiers. La question de l’obtention de locaux adaptés pour leurs réunions a aussi été soulevée comme un enjeu important.
Pour sa part, Mohamed Diawara a salué les efforts constants du ministre pour renforcer l’État de droit, garantir l’indépendance de la justice et améliorer les conditions de travail des magistrats guinéens. Selon lui, l’engagement du ministre a joué un rôle clé dans l’instauration d’une justice plus équitable, transparente et accessible à tous.
Alpha Saliou Barry, Secrétaire Exécutif du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), Il a souligné l’importance de la justice dans la société guinéenne, rappelant que l’année nouvelle est l’occasion non seulement de formuler des vœux mais aussi de dresser un état des lieux honnête et de réfléchir aux améliorations possibles. Le Secrétaire Exécutif a proposé plusieurs solutions concrètes, telles que le renforcement de la formation des acteurs judiciaires, l’exemplarité des sanctions et leur rigoureuse application, ainsi que la modernisation des greffes pour réduire les délais de traitement des dossiers.
Me Billy 1 Keita, Chef de Cabinet du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, a ensuite pris la parole pour présenter les vœux du personnel du ministère.
Dans son discours, il a exprimé une reconnaissance chaleureuse à l’endroit du Ministre de la Justice, El hadj Yaya Kaïraba Kaba, pour les réformes entreprises sous sa direction, notamment la modernisation des infrastructures judiciaires et pénitentiaires, ainsi que le renforcement de l’indépendance de la justice. « Ces réformes sont la preuve d’une vision ambitieuse et d’actions concrètes au service de la nation », a déclaré Me Billy 1 Keita. Il a également souligné l’importance des formations continues pour les acteurs de la justice et le respect des normes internationales, notamment celles du Nelson Mandela sur le traitement des détenus. Le Chef de Cabinet a rappelé que ces réformes se sont réalisées sans publicité tapageuse, mais plutôt dans un souci constant de résultats concrets pour améliorer l’accès à la justice et l’efficacité du système judiciaire. En conclusion, il a présenté ses vœux de santé, de longévité et de succès au Ministre, soulignant que l’année 2025 doit être un tournant décisif pour le renforcement de la justice en Guinée.
Dans son discours de circonstance, le ministre a d’abord exprimé sa gratitude envers le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, pour son soutien constant à la justice, saluant notamment les efforts réalisés pour rendre l’institution judiciaire plus accessible et renforcer la confiance des citoyens envers celle-ci. Yaya Kaiaraba Kaba a ensuite exposé les grandes priorités pour 2025, parmi lesquelles la lutte contre l’impunité, la corruption, les crimes sexuels, et la cybercriminalité. Il a également mentionné les efforts entrepris pour améliorer l’accès à la justice, y compris à travers la transformation numérique, tout en insistant sur la nécessité de renforcer les capacités humaines et matérielles du système judiciaire. Le ministre a ensuite abordé les chantiers d’infrastructures judiciaires, soulignant des projets clés comme la construction de nouvelles maisons d’arrêt, de centres de réinsertion, ainsi que d’une Ecole de la Magistrature, un établissement indispensable pour former les futurs magistrats et greffiers. Il a également mis l’accent sur le recrutement de 100 auditeurs de justice et 100 élèves greffiers, une mesure qui répond à la pénurie de personnel judiciaire, notamment avec le départ à la retraite de nombreux magistrats. Cette initiative devrait permettre de se rapprocher des standards sous régionaux en matière de ressources humaines dans le système judiciaire.
En conclusion, Yaya Kaiaraba Kaba a exprimé son optimisme pour l’année 2025, en soulignant que « le meilleur est à venir ». Il a adressé ses vœux de bonheur et de succès à l’ensemble des acteurs de la justice, tout en implorant la miséricorde divine sur la Guinée et ses citoyens.
Cette cérémonie solennelle a été l’occasion pour les travailleuses et travailleurs du département de la justice et des Droits de l’Homme d’offrir au Garde des Sceaux Yaya Kairaba Kaba un cadeau symbolique pour son engagement et sa détermination à faire une administration judiciaire plus dynamique et plus proche des citoyens.
La cérémonie s’est clôturée par la remise d’un cadeau au Garde des Sceaux par le personnel, suivie de la traditionnelle photo de famille. Elle a permis de réaffirmer les défis à relever pour une justice guinéenne plus efficace et accessible. Les acteurs du secteur judiciaire, tout en saluant les avancées réalisées sous la conduite du Garde des Sceaux, ont mis l’accent sur les nombreux défis à venir. 2025 sera une année charnière pour la mise en œuvre des réformes, le renforcement des moyens et l’amélioration des conditions de travail des acteurs de la justice. Le chemin est semé d’embûches, mais il est porteur d’espoir pour un avenir où la justice, véritable pilier de l’État de droit, saura mieux répondre aux attentes de la population et aux exigences d’une société en constante évolution.
Service Communication et Relation Extérieures / MJDH
Le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Yaya Kairaba KABA, a présidé, ce mardi 28 janvier 2025, l’ouverture des audiences criminelles au Tribunal de Première Instance (TPI) de Mafanco. Ce lancement, en présence des autorités judiciaires et de nombreux acteurs du système judiciaire, marque une étape importante dans la lutte contre le trafic de drogue en Guinée.
Lors de cette première audience, dix dossiers criminels ont été inscrits : une affaire de tentative de viol et neuf autres liées au trafic international de cocaïne. Ce dernier délit, particulièrement préoccupant, fait l’objet d’une répression sévère, conformément à l’article 812 du Code pénal guinéen. Sous la présidence du juge audiencier Mohamed Sangaré, les accusés ont défilé à la barre pour répondre des charges retenues contre eux.
Dans son message inaugural devant les médias, le Ministre a réaffirmé la détermination du Gouvernement à éradiquer ce fléau. « C’est la continuation de la lutte engagée pour assainir la société guinéenne de cet élément qui contribue à la destruction de notre jeunesse, à savoir la drogue », a-t-il déclaré. Il a également salué le travail acharné des magistrats de Mafanco et celui des officiers de police judiciaire, qui affrontent souvent des risques majeurs pour appréhender les trafiquants.Le ministre a rappelé que cette lutte contre le trafic de drogue s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, le général Mamadi Doumbouya, soucieux de préserver l’avenir de la jeunesse guinéenne et de garantir la sécurité nationale face à ce fléau mondial.
Le Procureur de la République près le TPI de Mafanco, Kanfory Camara, a exprimé sa satisfaction quant à la présence du ministre, soulignant l’importance de ce soutien dans cette lutte. Il a rappelé les nombreuses saisies récentes de drogues effectuées à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré de Conakry, tant au départ qu’à l’arrivée. « Aujourd’hui, si nous devons estimer la quantité saisie, elle pourrait atteindre jusqu’à 195 kilogrammes de cocaïne », a-t-il précisé. Le procureur a également assuré que le parquet de Mafanco resterait déterminé à surmonter tous les obstacles pour éradiquer ce phénomène et garantir la sécurité du pays. Les peines encourues, selon lui, varient de 10 à 20 ans de prison, en fonction des circonstances des affaires.
Maître François Fadimé Mansaré, avocat au Barreau de Guinée, a également réagi à l’ouverture de ces audiences. En tant que conseil de la défense, il s’est dit satisfait de voir les prévenus enfin jugés, insistant sur l’importance de ne pas maintenir indéfiniment les accusés en détention sans procès. « Nous sommes là pour défendre nos clients vaillamment, dans le respect des droits humains », a-t-il affirmé, ajoutant que le respect du droit à la défense reste primordial. Selon lui, les droits des prévenus ont jusqu’à présent été respectés.
Le lancement des audiences criminelles au TPI de Mafanco constitue un tournant dans la lutte contre le trafic de drogue en Guinée. L’engagement ferme du gouvernement, appuyé par les institutions judiciaires et policières, reflète une volonté de rétablir la paix et l’ordre dans le pays. Cette démarche s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’État de droit, de protection de la société et de justice durable pour la Guinée.
𝑺𝒆𝒓𝒗𝒊𝒄𝒆 𝑪𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝑹𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝑬𝒙𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 / 𝑴𝑱𝑫𝑯
Le 𝗕𝘂𝗿𝗲𝗮𝘂 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲 𝗱𝘂 𝗛𝗮𝘂𝘁-𝗖𝗼𝗺𝗺𝗶𝘀𝘀𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗨𝗻𝗶𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗛𝗼𝗺𝗺𝗲 (𝗛𝗖𝗗𝗛) a procédé, ce mercredi, 29 janvier 2025 à la remise d’un important lot de matériel informatique au 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗝𝘂𝘀𝘁𝗶𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗛𝗼𝗺𝗺𝗲.
Ce don, composé de 𝟭𝟭 𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗯𝘂𝗿𝗲𝗮𝘂𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 (𝘂𝗻𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗲́𝗰𝗿𝗮𝗻𝘀) 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝟭𝟭 𝗶𝗺𝗽𝗿𝗶𝗺𝗮𝗻𝘁𝗲𝘀, est destiné à l’administration pénitentiaire afin d’améliorer le fonctionnement des établissements pénitentiaires du pays.
de la cérémonie de remise, 𝒀𝒂𝒚𝒂 𝑲𝒂𝒊̈𝒓𝒂𝒃𝒂 𝑲𝑨𝑩𝑨, 𝑮𝒂𝒓𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑺𝒄𝒆𝒂𝒖𝒙, 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑱𝒖𝒔𝒕𝒊𝒄𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝑫𝒓𝒐𝒊𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍’𝑯𝒐𝒎𝒎𝒆, a salué le soutien constant du HCDH à son département. Il a souligné l’importance de cet appui matériel, qui contribuera à renforcer la gestion et le suivi des établissements pénitentiaires.
De son côté, 𝑨𝒊𝒎𝒆́ 𝑻𝒖𝒎𝒃𝒂 𝑲𝒂𝒌𝒐𝒍𝒐, 𝑹𝒆𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕𝒂𝒏𝒕 𝑷𝒂𝒚𝒔 𝒅𝒖 𝑯𝑪𝑫𝑯, a mis en avant la portée de ce geste, réaffirmant l’engagement de son institution à accompagner les réformes en cours dans le secteur pénitentiaire. Il a également annoncé que le HCDH mettra à disposition de la Direction Nationale de l’Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion deux experts pour un appui technique.
Cette cérémonie a aussi été marquée par la signature d’une convention de partenariat entre le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme et le HCDH. Cet accord vise à renforcer la collaboration entre les deux institutions en matière de promotion et de protection des droits de l’homme dans le système pénitentiaire guinéen.
Avec ce don et cet engagement renforcé, le HCDH réaffirme son soutien à l’amélioration des conditions de détention et à la modernisation de l’administration pénitentiaire en Guinée.
𝑺𝒆𝒓𝒗𝒊𝒄𝒆 𝑪𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝑹𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝑬𝒙𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔/𝑴𝑱𝑫𝑯