UNE GUINEE NOUVELLE EST POSSIBLE

Missions et Attributions du MinistĂšre

Dispositions générales 


Article 1er
 : le ministĂšre de la Justice et des Droits de l’Homme a pour missions : la conception, l’élaboration et la mise en Ɠuvre de la politique du gouvernement dans le domaine de la justice, de l’État de droit et des droits de l’Homme et d’en assurer le suivi.

A ce titre, il est particuliĂšrement chargĂ© d’élaborer les textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires en matiĂšre judiciaire et des droits de l’Homme, et de veiller Ă  leur application ; de veiller Ă  la cohĂ©rence des textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires Ă  caractĂšre gĂ©nĂ©ral, d’élaborer les stratĂ©gies, plans programmes et projets initiĂ©s dans le cadre des grandes orientations du gouvernement en matiĂšre de justice et des droits de l’Homme, d’assurer la coordination des actions des partenaires techniques et financiers intervenant dans le domaine de la justice, de l’administration pĂ©nitentiaire et de l’accĂšs aux droits et Ă  la justice, d’assurer le contrĂŽle des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires et la politique de rĂ©insertion sociale des dĂ©tenus, d’assurer la protection judiciaire des mineurs, d’assurer la promotion et la protection des droits de l’Homme, d’assurer la formation et la sensibilisation des agents d’application de la loi dans le domaine des droits de l’Homme et en Ă©valuer les rĂ©sultats, d’assurer la coopĂ©ration avec les organismes gouvernementaux et internationaux, ainsi que les organisations non gouvernementales Ɠuvrant dans le domaine des droits de l’Homme, d’assurer la ratification et la mise en application des accords, traitĂ©s, conventions et protocoles ou de tout autre instrument juridique relatif aux droits de l’Homme, de favoriser l’accĂšs de tous au droit et Ă  la justice, de veiller Ă  la formation et au perfectionnement des magistrats et du personnel de toutes catĂ©gories relevant du dĂ©partement, de favoriser l’entraide judiciaire internationale, de contribuer Ă  l’élaboration du Droit international, de veiller Ă  l’harmonisation du Droit interne au Droit international, de veiller Ă  la mise en Ɠuvre des conventions internationales ratifiĂ©es par la GuinĂ©e, de participer au rĂšglement des contentieux internationaux impliquant la RĂ©publique de GuinĂ©e, de veiller Ă  la conservation des sceaux et des armoiries de la RĂ©publique, de veiller Ă  la tenue du casier judiciaire central, de veiller Ă  la poursuite des crimes, dĂ©lits et contraventions, de veiller Ă  l’application des conventions et accords internationaux en matiĂšre judiciaire, pĂ©nitentiaire et des droits de l’Homme, de veiller Ă  l’exĂ©cution des commissions rogatoires internationales, de veiller Ă  la consolidation de l’État de droit et Ă  l’exercice des libertĂ©s publiques et individuelles, de promouvoir le genre et l’équitĂ© dans les activitĂ©s du secteur, de prendre en compte la dimension environnementale dans le domaine de la justice, de participer aux rencontres nationales, sous-rĂ©gionales, rĂ©gionales et internationales traitant des questions relatives au domaine de la justice et des droits de l’Homme, de procĂ©der Ă  l’étude de toute question relative Ă  l’organisation judiciaire, pĂ©nitentiaire et de la protection judiciaire de la jeunesse, de procĂ©der Ă  l’étude de toute question relative au dossier de recours en grĂące, de libĂ©ration conditionnelle, de rĂ©habilitation et de pourvoi en cassation dans l’intĂ©rĂȘt de la loi, de procĂ©der Ă  l’étude de toute question relative Ă  la police judiciaire, de procĂ©der Ă  l’étude de toute question relative Ă  l’administration et Ă  la gestion du personnel relevant du ministĂšre, de procĂ©der Ă  l’étude de toute question relative Ă  la prĂ©paration du budget du dĂ©partement, d’élaborer le rapport pĂ©riodique sur les droits de l’Homme, d’apporter l’expertise aux autres dĂ©partements ministĂ©riels pour la rĂ©daction des projets de loi et rĂšglements.


Article 2
 : Pour accomplir sa mission, le ministùre de la Justice et des Droits de l’Homme comprend :

Le ministre, le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, le Cabinet du ministre, les services d’appui, les directions nationales des services rattachĂ©s, des services dĂ©concentrĂ©s, des organismes publics autonomes, des programmes et projets publics, des organes consultatifs.


Article 3
 : Le Cabinet du ministre comprend : Le Chef de Cabinet, le Conseil principal, le Conseiller juridique, les Conseillers techniques, le Conseiller chargĂ© de mission, le chef du SecrĂ©tariat particulier, l’attachĂ© de Cabinet.


Article 4
 : Les services d’appui sont : l’Inspection gĂ©nĂ©rale des services judiciaires et de l’administration pĂ©nitentiaire, le Bureau de stratĂ©gie et de dĂ©veloppement, la Division des ressources humaines, la Division des affaires financiĂšres, le service Genre et Ă©quitĂ©, le service de modernisation des systĂšmes d’information, le service d’hygiĂšne, santĂ© et sĂ©curitĂ©, le service Communication et relations publiques, le Centre des ressources documentaires, le service accueil et information, le SecrĂ©tariat central.


Article 5
 : Les directions nationales sont : la Direction nationale des Affaires civiles et du Sceau, la Direction nationale des Affaires criminelles et des grĂąces, la Direction nationale de l’Admininistration pĂ©nitentiaire et de la rĂ©insertion, la Direction nationale des Droits de l’Homme, la Direction nationale de la Justice de proximitĂ© et de la Promotion de l’accĂšs aux droits, la Direction nationale de la LĂ©gislation,  la Direction nationale de l’Éducation surveillĂ©e et de la Protection judiciaire de la jeunesse,  la Direction nationale la RĂ©conciliation et de la SolidaritĂ©.


Article 6
 : Le service rattachĂ© est : la Chambre d’arbitrage de GuinĂ©e.


Article 7
 : les services dĂ©concentrĂ©s sont : les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires, les Ă©tablissements de protection de la jeunesse, les directions rĂ©gionales d’infrastructures judiciaires, pĂ©nitentiaires et de la protection judiciaire de la jeunesse.


Article 8
 : les organismes publics autonomes sont : le Centre de formation judiciaire, le service du casier judiciaire central, le service national des infrastructures judiciaires pénitentiaires et de la protection judiciaire de la jeunesse.


Article 9
 : les programmes et projets publics sont : le Programme de la rĂ©forme de la justice, le Programme de renforcement de l’État de droit, le Projet d’appui au procĂšs des Ă©vĂ©nements du 28 septembre 2009.


Article 10
 : les organes consultatifs sont : le Conseil supĂ©rieur de la Magistrature, la Commission nationale de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires, le Conseil de discipline des fonctionnaires et les magistrats en position de dĂ©tachement.


 Dispositions finales


Article 11
 : les directeurs gĂ©nĂ©raux, les directeurs nationaux et adjoints sont nommĂ©s par dĂ©cret du prĂ©sident de la RĂ©publique sur proposition du ministre chargĂ© de la Justice et des Droits de l’Homme. Sur son magistrat, l’avis du Conseil supĂ©rieur est requis conformĂ©ment Ă  la loi organique L054/CNT/2013 portant Statut des magistrats. Le directeur des Ressources humaines, le directeur des affaires financiĂšres et le contrĂŽleur financier sont nommĂ©s par arrĂȘtĂ© des ministres de la Fonction publique, du Budget et des Finances conformĂ©ment Ă  la loi L028/2001 du 31 dĂ©cembre 2001 portant statut gĂ©nĂ©ral des agents de l’État.


Article 12
 : les chefs de services, les chefs de divisions et les chefs de sections Sony nommĂ©s respectivement par arrĂȘtĂ© et dĂ©cision du ministre chargĂ© de la Justice et des Droits de l’Homme sur proposition de leurs chefs hiĂ©rarchiques.


Article 13
 : les directeurs gĂ©nĂ©raux et les directeurs nationaux de l’administration centrale peuvent recevoir dĂ©lĂ©gation pour signer au nom du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, des actes et correspondances relevant de leurs attributions respectives, Ă  l’exclusion des dĂ©crets,  arrĂȘtĂ©s,  actes et correspondances engageant l’État avec un ou d’autres États oĂč les organismes internationaux.


Article 14
 : les dĂ©crets du prĂ©sident de la RĂ©publique fixent sĂ©parĂ©ment les statuts des organismes publics autonomes, le mode de fonctionnement des organismes consultatifs, de l’Inspection gĂ©nĂ©rale, du Bureau de stratĂ©gie et de dĂ©veloppement, des programmes et projets publics, des services dĂ©concentrĂ©s, ainsi que des services rattachĂ©s, des niveaux hiĂ©rarchiques Ă©quivalant Ă  celui d’une direction de l’administration centrale.


Article 15
 : l’organisation gĂ©nĂ©rale des juridictions et des organismes sous tutelle est fixĂ© par des textes lĂ©gislatifs rĂ©glementaires spĂ©cifiques.


Article 16
 : il est instituĂ© au sein du ministĂšre de la Justice et des Droits de l’Homme un Conseil de Cabinet chargĂ© du suivi, de l’état d’avancement des actions du dĂ©partement. Ce conseil de Cabinet est prĂ©sidĂ© par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme ou par dĂ©lĂ©gation, par le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Il comprend : Le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, le chef de Cabinet, le Conseiller chargĂ© de missions, les conseillers techniques, les directeurs gĂ©nĂ©raux et les directeurs nationaux de l’administration centrale. Il se rĂ©unit une fois par semaine. Il est Ă©largi aux chefs de services relevant du ministĂšre en fonction de leurs thĂ©matiques. Le conseil peut s’adjoindre toute personne selon ses fonctions.


Article 17
 : la Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, le ministre du Budget, de la Fonction publique et du Travail sont chargĂ©s chacun en ce qui le concerne de l’exĂ©cution du prĂ©sent dĂ©cret.